Les établissements partenaires du master MTI - L’INSTN

L’INSTN, école de spécialisation dans l’énergie nucléaire et les technologies de la santé

MTI Review
3 min readNov 8, 2022

Le Master MTI — Management des Technologies et de l’Innovation est co-dirigé par trois établissements : l’Université Paris-Dauphine, l’École des Mines de Paris et l’Institut National des Sciences et Techniques Nucléaires (INSTN) du Commissariat à l’Énergie Atomique et aux Énergies Alternatives (CEA). Pour mieux comprendre le rôle et les apports de chacun de ces établissements dans l’enseignement et la gestion du Master, les étudiants du MTI ouvrent une nouvelle série d’articles. Chaque codirecteur du Master sera interviewé et devra répondre à quatre questions pour présenter son établissement et sa vision du Master : “Qui êtes-vous ?” ; “Pourquoi enseigner au MTI ?” ; “Quels sont les apports de l’établissement dans le Master ?” ; “Comment décrire le Master en 3 mots ?”.

L’INSTN est l’établissement fondateur du MTI en 1987. Cet établissement fait partie du CEA et se situe sur le plateau de Saclay. Les activités de l’INSTN portent sur les énergies bas carbone et les sciences qui s’y rattachent, ainsi que sur les technologies pour la santé en particulier les applications médicales du nucléaire et l’imagerie. Ainsi, l’INSTN représente le “T” de “MTI” : cet établissement apporte au Master un ensemble de connaissances et de moyens liés à la technologie.

Les étudiants du MTI ont interviewé Vincent Bontems, codirecteur du Master à l’INSTN. Voici ses réponses :

Question 1. Qui êtes-vous ?

Je suis chercheur en philosophie des sciences et des techniques au Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA), professeur associé à l’Institut national des sciences et techniques nucléaires (INSTN) et codirecteur du master Management de la technologie et de l’innovation (MTI). Mes travaux académiques portent sur l’épistémologie de Gaston Bachelard, sur la philosophie des techniques de Gilbert Simondon, sur l’innovation et sur les relations entre science et fiction.

Question 2. Pourquoi enseignez-vous au MTI ?

J’enseigne la philosophie de l’innovation au MTI pour apporter à ses étudiant.e.s une culture générale et critique sur la notion d’innovation, des outils de gestion des connaissances sur les lignées techniques et leurs phases d’innovation, ainsi que des éléments de réflexion éthique sur la technologie. Ce cours et les missions “Ruptures technologiques” que j’encadre ont aussi vocation à établir des passerelles entre la formation des étudiant.e.s à l’INSTN et les recherches technologiques menées au CEA.

Question 3. Ce qu’apporte/le rôle de l’établissement dans le master ?

L’INSTN est le point d’ancrage institutionnel pour développer la familiarité au T du MTI, c’est-à-dire à la “technologie” comme “logos” de la “technè”, c’est-à-dire compréhension rationnelle de la technique et de ses évolutions. Grâce à leur insertion à l’INSTN et aux échanges avec les chercheurs du CEA lors des cours et des missions, les étudiant.e.s ont un accès privilégié aux processus de conception et de concrétisation d’un des grands organismes de recherches technologiques fondamentales et appliquées.

Question 4. Le master en 3 mots

Inventivité — Responsabilité — Transversalité :
Inventivité parce que tous les enseignements visent à développer la capacité à résoudre les problèmes de manière inventive, c’est-à-dire en changeant la formulation du problème, en mobilisant de nouvelles connaissances et en explorant des voies inédites ;
Responsabilité parce que les étudiant.e.s du MTI sont d’emblée placé.e.s en situation d’acteur.ice.s responsables, à la fois par rapport aux fonctions qu’ils auront à exercer mais aussi par rapport aux défis économiques, sociétaux et environnementaux que les nouvelles générations auront à relever ;
Transversalité car la diversité de leur recrutement, des intervenants, des questions abordées et des méthodes appliquées, est intégrée de manière cohérente et leur donne les clefs pour parvenir, dans le futur, à manager la complexité des technologies et la part d’inconnu de l’innovation.

Antonin Ferraris

Les propos tenus n’engagent que leurs auteurs et non le MTI Review.

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